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Ne pas baisser le rideau
Voici qu’en ce début d’année il nous faut affronter de nouvelles tempêtes : nous espérions l’embellie, c’est la grisaille qui couvre dorénavant nos horizons, nos espérances. La fermeture des lieux de spectacles jusqu’au mois de février au moins vient d’être annoncée. Rendez-vous le 20 janvier pour voir ce qu’il convient de faire : prolonger la fermeture ou bien recommencer à accueillir le public. Le « stop and go » ne s’applique donc plus aux lieux de culture mais désormais aux artistes ! Depuis de longs mois, nous sommes soumis à rude épreuve et cette attente à épisodes met à la torture les nerfs de tout le secteur culturel. Combien de temps devrons-nous ainsi être ballotés dans une incertitude et une opacité ? Ne vaudrait-il pas mieux dire simplement les choses ? Chacun sait qu’une large immunité de la population n’est pas attendue avant l’été, si la campagne de vaccination se déroule comme prévu. Le plus problématique dans tout ceci est que la voix des artistes se trouve réduite au silence depuis plus de neuf mois, puisqu’ils ne peuvent plus s’adresser au public. Au-delà des artistes, ce sont tous les créateurs qui sont bâillonnés et avec eux, leurs visions du monde qui sont muselées. Une vision. Nous avons, avant toute chose, besoin d’une vision sur notre politique culturelle, sur ce que nous voulons en faire pour demain, sur ce qu’il conviendrait de changer, d’améliorer, de transformer. Le monde de la culture a montré, depuis le début de la crise, sa capacité d’adaptation et nous sommes prêts, avec le SNMS, à proposer immédiatement des solutions pour un modèle résilient de notre métier. Alors la question n’est pas seulement celle du présent, mais aussi celle du futur. Notre vision de la situation sera-t-elle entendue ? Nos propositions seront-elles examinées ? Notre modèle résilient trouvera-t-il un écho ? En attendant, restons persévérants et positifs, restons prêts à affronter calmement le présent et à construire l’avenir. Le plus difficile pour nous tous est de rester patients.
Ne pas baisser le rideau
Voici qu’en ce début d’année il nous faut affronter de nouvelles tempêtes : nous espérions l’embellie, c’est la grisaille qui couvre dorénavant nos horizons, nos espérances. La fermeture des lieux de spectacles jusqu’au mois de février au moins vient d’être annoncée. Rendez-vous le 20 janvier pour voir ce qu’il convient de faire : prolonger la fermeture ou bien recommencer à accueillir le public. Le « stop and go » ne s’applique donc plus aux lieux de culture mais désormais aux artistes ! Depuis de longs mois, nous sommes soumis à rude épreuve et cette attente à épisodes met à la torture les nerfs de tout le secteur culturel. Combien de temps devrons-nous ainsi être ballotés dans une incertitude et une opacité ? Ne vaudrait-il pas mieux dire simplement les choses ? Chacun sait qu’une large immunité de la population n’est pas attendue avant l’été, si la campagne de vaccination se déroule comme prévu. Le plus problématique dans tout ceci est que la voix des artistes se trouve réduite au silence depuis plus de neuf mois, puisqu’ils ne peuvent plus s’adresser au public. Au-delà des artistes, ce sont tous les créateurs qui sont bâillonnés et avec eux, leurs visions du monde qui sont muselées. Une vision. Nous avons, avant toute chose, besoin d’une vision sur notre politique culturelle, sur ce que nous voulons en faire pour demain, sur ce qu’il conviendrait de changer, d’améliorer, de transformer. Le monde de la culture a montré, depuis le début de la crise, sa capacité d’adaptation et nous sommes prêts, avec le SNMS, à proposer immédiatement des solutions pour un modèle résilient de notre métier. Alors la question n’est pas seulement celle du présent, mais aussi celle du futur. Notre vision de la situation sera-t-elle entendue ? Nos propositions seront-elles examinées ? Notre modèle résilient trouvera-t-il un écho ? En attendant, restons persévérants et positifs, restons prêts à affronter calmement le présent et à construire l’avenir. Le plus difficile pour nous tous est de rester patients.
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