Cyril Le Grix, présdent

La 79ème édition du festival d’Avignon a été riche en rencontres et en projets pour le SNMS et été marquée par l’ouverture de notre consultation nationale autour de la Charte de déontologie de la mise en scène. Ce premier rendez-vous sera suivi tout au long de la saison 2025-2026 par des ateliers de travail en région afin de construire, ensemble, les conditions d’exercice de notre métier. Il s’agit à la fois d’ancrer nos positions pour une éthique de la mise en scène et de créer au travers de ces rencontres un élan de solidarité entre professionnels, essentiel dans le contexte actuel.

Si la saison estivale a montré une fréquentation soutenue des festivals, une partie significative de notre secteur fait face à de sérieuses incertitudes sur la saison à venir. De surcroît, de nouvelles réductions drastiques des budgets culturels porteraient un coup fatal à notre milieu, déjà en grande difficulté, compromettant définitivement l’avenir même de nos créations et de nos équipes. A cela, s’ajoute en cette rentrée, un horizon assombri par une crise politique majeure, exacerbée par l’annonce d’orientations budgétaires qui, sous prétexte de réduire le déficit public, remettent en question notre modèle de société.

Alors même que la montée de l'autoritarisme dans nos démocraties menace nos valeurs fondamentales, que l’actualité internationale ne cesse de déverser son flot de tragédies et d’actes barbares que l’on croyait révolus, que les signes d’effondrement du vivant n’ont jamais été aussi nombreux, existe-il des raisons d’espérer ? Comment inscrire nos combats dans un tel contexte sans paraître déconnectés de la réalité qui nous entoure ? Comment faire face à ce sentiment d’impuissance ?

Dans ce contexte, l’art et la culture peuvent-ils être une réponse aux crises du monde moderne ? Nietzsche affirme dans le Gai Savoir que “l’artiste a le pouvoir de réveiller la force d’agir qui sommeille en d’autres âmes”. Nous affirmons à notre tour que l'art et la culture sont un puissant catalyseur de changement personnel et social qui rappelle à chacun son potentiel d'action et d'engagement.

Confrontées à une certaine usure de notre modèle culturel, et malgré des pouvoirs publics qui peinent à donner du sens à leur action, les œuvres que nous créons témoignent du rôle que nous jouons dans la société. C’est par cette invitation à agir, à rêver et à contribuer à un monde plus juste et plus humain que nous combattrons ce sentiment d’impuissance et continuerons à construire, dès le 10 septembre, des chemins de résistance.

La 79ème édition du festival d’Avignon a été riche en rencontres et en projets pour le SNMS et été marquée par l’ouverture de notre consultation nationale autour de la Charte de déontologie de la mise en scène. Ce premier rendez-vous sera suivi tout au long de la saison 2025-2026 par des ateliers de travail en région afin de construire, ensemble, les conditions d’exercice de notre métier. Il s’agit à la fois d’ancrer nos positions pour une éthique de la mise en scène et de créer au travers de ces rencontres un élan de solidarité entre professionnels, essentiel dans le contexte actuel.

Si la saison estivale a montré une fréquentation soutenue des festivals, une partie significative de notre secteur fait face à de sérieuses incertitudes sur la saison à venir. De surcroît, de nouvelles réductions drastiques des budgets culturels porteraient un coup fatal à notre milieu, déjà en grande difficulté, compromettant définitivement l’avenir même de nos créations et de nos équipes. A cela, s’ajoute en cette rentrée, un horizon assombri par une crise politique majeure, exacerbée par l’annonce d’orientations budgétaires qui, sous prétexte de réduire le déficit public, remettent en question notre modèle de société.

Alors même que la montée de l'autoritarisme dans nos démocraties menace nos valeurs fondamentales, que l’actualité internationale ne cesse de déverser son flot de tragédies et d’actes barbares que l’on croyait révolus, que les signes d’effondrement du vivant n’ont jamais été aussi nombreux, existe-il des raisons d’espérer ? Comment inscrire nos combats dans un tel contexte sans paraître déconnectés de la réalité qui nous entoure ? Comment faire face à ce sentiment d’impuissance ?

Dans ce contexte, l’art et la culture peuvent-ils être une réponse aux crises du monde moderne ? Nietzsche affirme dans le Gai Savoir que “l’artiste a le pouvoir de réveiller la force d’agir qui sommeille en d’autres âmes”. Nous affirmons à notre tour que l'art et la culture sont un puissant catalyseur de changement personnel et social qui rappelle à chacun son potentiel d'action et d'engagement.

Confrontées à une certaine usure de notre modèle culturel, et malgré des pouvoirs publics qui peinent à donner du sens à leur action, les œuvres que nous créons témoignent du rôle que nous jouons dans la société. C’est par cette invitation à agir, à rêver et à contribuer à un monde plus juste et plus humain que nous combattrons ce sentiment d’impuissance et continuerons à construire, dès le 10 septembre, des chemins de résistance.

... continuer la lecture de l'édito réduire

Actus du SNMS

actu du 08/10/2025 
FONPEPS - courrier du 7 octobre
actu du 13/08/2025 
Disparition de Youri Boutoussov
actu du 08/07/2025 
Résultats enquête flash liberté de création
actu du 02/07/2025 
Le SNMS au festival d'Avignon
actu du 25/04/2025 
CP - rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les VHSS
actu du 17/04/2025 
Communiqué - CDN
actu du 12/03/2025 
Rapport du groupe de travail égalité du SNMS
actu du 04/03/2025 
Rapport écrit des Assises Nationales de la Mise en Scène
actu du 05/02/2025 
Les échanges de la journée conclusive sur youtube
actu du 15/11/2024 
Les Assises au Festival du Théâtre National de Bretagne
actu - Olivier Fredj 
COMBATTIMENTI
actu - Camille Delpech 
Léocadia au Lucernaire
actu - Grégori Baquet 
LA RAISON DU PLUS FOU
actu - Julie Louart 
Carnaval performance jeune public
actu - Julie Louart 
//ARTAUD// PERFORMANCE
actu - Nathalie Rouckout 
JE M'APPELLE LOLITA GODINEZ
actu - Stéphane Daurat 
LE COMTE DE MONTE CRISTO
actu - Stéphane Daurat 
RHINOCÉROS, la nouvelle