le syndicat
historique
Septembre 1944

Le cartel
Fondation du Syndicat National des Metteurs en Scène par Charles Dullin, Jacques Copeau, Louis Jouvet, Gaston Baty, Gordon Craig, Jacques Rouché...
Dés le début, Gaston Baty déclarera que notre principal but syndical est de faire reconnaître le Metteur en Scène comme un Auteur.
Georges Pitoëff, présent sur la photo était décédé en 1939.
12 octobre 1944

Jean Vilar adhère au Syndicat

Maison Jean Vilar
1956

André Barsacq
Loi du 11 mars 1957
Dite loi sur la Propriété Intellectuelle.
La Mise en Scène peut être comprise dans le terme général « les œuvres théâtrales ».
C'est la jurisprudence qui imposera cette interprétation.
Loi du 26 décembre 1969

Jean Mercure et André Barsacq
(article L.762.1 alinéa 3 du Code du Travail) Le Metteur en Scène est un salarié pour la partie matérielle de son œuvre (qui correspond à la période des répétitions). Cette précision induit qu'il y a une part intellectuelle dans le travail du Metteur en Scène qui doit être traitée différemment. C'est ce que décidera l'URSSAF et l'AGESSA en se référant à cet article du Code du Travail.
Les Présidents successifs du Syndicat National des Metteurs en Scène : André Barsacq, Jean Mercure, Pierre Franck, seront toujours à la pointe du combat pour cette reconnaissance qui, seule, permet et garantit au Metteur en Scène indépendance créatrice et propriété de son œuvre.
Cour d'appel de Paris, décision du 8 juillet 1971
à propos de « l'affaire Darnel », il est stipulé que toutes les Mises en Scène sont susceptibles d'être considérées comme des œuvres, si elles font preuve d'originalité (ce qui est le cas de toute œuvre qui doit être unique et originale). Cette originalité doit être prouvée par un livre de conduite déposé à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques / SACD dans les premiers jours de l'exploitation (aujourd'hui un simple enregistrement vidéo suffit).
Attention : cette règle n'est pas suffisamment respectée. En cas de conflit, c'est ce dépôt à la SACD qui fait preuve d'œuvre).
Tribunal de Grande Instance, décision du 11 juillet 1979
Loi du 3 juillet 1985
Cette loi signifie indirectement que le droit du Metteur en Scène n'est pas un « droit voisin » mais un droit d'auteur à part entière.
La convention du 13 novembre 1986
Juin 1998
Novembre 2001

Jean Pierre Miquel
11 décembre 2003
2005
La convention du SNES 2005

Jean Claude Houdinière
2005 bis
(texte, mise en scène, chorégraphie, musique de scène, auteurs graphistes...) exerce tous ses droits d'auteur moraux et patrimoniaux sur la part de son apport.
Juin 2006

Georges Werler